En lever de rideau des professionnels, nos Espoirs n’ont malheureusement pas connu la même réussite. Battus d’un souffle (60–61), nos U21 laissent la première place de la poule à Pau. Une défaite anecdotique, puisque la qualification était déjà acquise, mais la cerise sur le gâteau a manqué. Un manque d’énergie, de discipline, de partage et d’unité peut laisser quelques regrets. Comme le confie Charles-Henri, « on voulait jouer ce match à fond, en lever de rideau des professionnels et devant notre public ». La ligne arrière très agressive des visiteurs a mis à mal l’exécution du plan de jeu thermal. Une petite déception donc, mais la pause va faire du bien. Retour à l’entraînement dès ce mercredi pour préparer la poule haute. On fait le bilan de cette première partie de saison avec Charles-Henri Bronchard.
Qualification en poule haute pour les Espoirs de la JAV, une fierté pour le club, le staff et tes joueurs on imagine ?
« Une fierté… Je ne sais pas si on peut employer ce terme, mais je suis extrêmement heureux pour le club, car c’est la première fois que notre équipe Espoirs va évoluer en poule haute. Je suis aussi heureux pour les joueurs, car nous allons affronter des Centres de Formation avec des projets de jeu bien établis — Roanne, Blois, Nantes par exemple. C’est un challenge qui donne envie de se dépasser : l’intensité va monter, les adversaires seront plus aguerris, et tout le staff du Centre de Formation va être challengé. »
Sur quels axes d’amélioration veux-tu insister pour cette seconde phase ?
Le travail, l’approche quotidienne du projet de jeu, l’investissement individuel au sein d’un groupe. Nous avons encore une marge de progression en tant qu’équipe dans le partage du ballon et la discipline. Nous essayons d’ancrer chaque jour des valeurs fortes, et les jeunes progressent. Nous avons la chance de posséder des profils très différents et chaque individu peut encore progresser. La deuxième phase n’est jamais simple car la fatigue s’accumule, nos adversaires observent ce que nous produisons en match et l’opposition sera encore plus forte. Il faudra être encore plus fort mentalement chaque jour et chaque match pour espérer faire la meilleure seconde partie de saison.
On a parlé du terrain, comment ça se passe hors du terrain ?
Cette semaine va servir de premier bilan du premier trimestre. Cela serait mentir de dire que tout va bien scolairement parlant car mener ce double projet demande beaucoup de sacrifices au niveau de l’investissement personnel, sur le terrain et à l’école. Quelques petites difficultés existent, et nous mettons tout en œuvre pour qu’elles soient surmontées. Je tiens à saluer et remercier la cellule scolaire du CREPS, avec le soutien scolaire mis en place grâce à des professeurs se déplaçant, avec aussi Blandine Mougin la référente scolaire du CREPS et Pierre Gelin pour son aide précieuse. Remerciements également au Lycée Albert Londres, pour leur disponibilité et présence auprès de nos Jeunes. Pour les Espoirs, certains participent aux entrainements avec les professionnels, avec le Centre de Formation et avec le travail scolaire à côté. Un engagement est signé avec chaque pensionnaire pour ne pas mettre l’école de côté. Pour les U18, l’arrivée en classe de Seconde est un nouveau monde. Il faut donc que chacun arrive à prendre son rythme et le club veille au grain sur chaque cas. Il faut aussi mettre en avant que certains pensionnaires arrivent très bien à mener ce double-projet et d’autres ont un peu plus de difficultés. Nous tenons informés les familles quotidiennement sur la situation de chacun, et des entretiens avec celles-ci auront lieu la semaine prochaine.
Les pensionnaires du Centre de Formation ont aussi participé à plusieurs évènements hors basket cette saison, tu peux nous en parler ?
Comme depuis plusieurs années, nous avons l’échange avec la Préparation Militaire Maritime de Vichy-Cusset en Octobre où nos Jeunes ont découvert le monde de La Marine, et inversement pour les jeunes engagés. Nous allons aussi avoir un évènement au Grand Marché de Vichy Samedi 29 Novembre le matin, avec une découverte des métiers et initiation du basket. C’était une volonté d’intégrer nos Jeunes au sein de la ville de Vichy ce double projet peut vite être isolant pour certains. Il y avait une volonté de leur montrer les acteurs de la ville, qu’ils puissent représenter le club, comme lors de la course pour Octobre Rose à Cusset, pour les faire mûrir. Ils sont au cœur d’un double projet sportif et scolaire, mais la construction d’un Homme guide le tout.





